« Au Cap-Vert, en Guinée Bissau et dans plusieurs pays du monde, il existe des rues, des places, des écoles, des aéroports et d’autres édifices qui portent le nom du héros Amilcar Cabral.
Au Luxembourg – le pays qui a accueilli ma famille dans les années 70 et où vit une grande communauté d’origine capverdienne -, on connaît très peu le nom d’Amilcar Cabral. Le nom est parfois familier mais ses idées, son héritage et l’impact qu’il a eu dans le monde n’est pas enseigné à l’école.
En tant qu’enfant et adolescente luxembourgeoise, je redoutais les leçons d’Histoire au cours desquelles l’Afrique était « évoquée ». Un malaise indescriptible m’envahissait ; car je savais que les miens auraient toujours le rôle d’esclaves, de colonisés, de pauvres et miséreux, de « perdants », quoi. Aucune raison d’être fier.
C’est pour cela que je me suis lancée à la découverte de mes racines, de nos héros et de notre héritage culturel commun en commençant par le commencement, le Cap-Vert et le père de l’indépendance du Cap-Vert et de Guinée Bissau.
Avant de dévoiler les fruits de mes recherches et de partager l’essence de mes rencontres je vous propose de découvrir ce court extrait.
D’autres extraits d’interviews s’y ajouteront au cours des mois prochains… et je vous invite à les découvrir avec nous.
Antónia Ganeto 09/ 24
EN: In the footsteps of Amilcar Cabral.
“In Cape Verde, Guinea Bissau and several countries around the world, there are streets, squares, schools, airports and other buildings that bear the name of the hero Amilcar Cabral.
In Luxembourg – the country that welcomed my family in the 1970s and where a large community of Cape Verdean origin lives – the name of Amilcar Cabral is very little known.
The name is sometimes familiar but his ideas, his legacy and the impact he had on the world are not taught in schools.
As a Luxembourgish child and teenager, I dreaded history lessons during which Africa was “mentioned”. An indescribable uneasiness invaded me; because I knew that mine would always have the role of slaves, colonised people, poor and destitute, “losers”, whatever. No reason to be proud.
This is why I set out to discover my roots, our heroes and our common cultural heritage, starting at the beginning, Cape Verde and the father of the independence of Cape Verde and Guinea Bissau.
Before revealing the fruits of my research and sharing the essence of my meetings, I invite you to discover this short extract.
Other extracts from interviews will be added over the coming months and I invite you to discover them with us.